19 - Herrmith - Quand les vacances basculent dans le sang [2]

Quand les vacances basculent dans le sang - Partie 2

Partie 1 à lire ici

Bernard assura à Riven que Fred n'etait pas l'hotel. C'etait vraiment etonnant de la part de Fred de partir sans entrainer ses amis avec lui dans tous ses plans, foireux ou non.
Les deux amis quittèrent l'hotel et passèrent en revue tous les lieux de la ville susceptibles d'y abrité Fred. Au bout d'un moment, ils décidèrent de se séparer pour aller plus vite. Dès que l'un trouve Fred, il devra attendre à la fontaine municipale.

Riven partit au port. Pas de Fred à l'horizon mais un homme plutôt frêle qui avança vers lui. "Vous,vous cherchez votre ami. Je me trompe ?". Riven semblant voir un dénouement proche lui demanda où il etait parti. L'homme répondit : "Votre ami a voulu partir dans la forêt par un accès très difficile par les bois. Je lui ai loué un kayak. Ecoutez, pour seulement 100 Ef, je vous y conduit en voilier." Riven accepta sans trop penser à l'eternel angoissé bernard qui allait vite s'inquiéter. Riven embarqua dans le bateau de l'homme frêle et tous deux quittèrent le port, longèrent la côte et disparurent derrière les falaises cachant la forêt.

A la fin de la journée, Bernard avait déja fini de chercher Fred. C'est à present Riven qu'il cherchait. Et plus affolé que jamais. Bernard etait tantôt inquiet pour ses amis tantôt furieux envers eux de l'avoir abandonné.
A l'hotel, il tomba nez à nez avec l'homme frêle du port. Ce dernier indiqua à Bernard qu'il n'a jamais vu une personne correspondant à la description d'un de ses amis.
Sur ce, une vielle femme entra bruyamment dans l'hotel et se dirigea vers Bernard. "Monsieur Bernard, vos amis m'envoient à vous. Il faut que vous veniez avec moi. Dans la forêt. Allez, vite Monsieur Bernard." Depuis l'enfance, notre ami brun a toujours été d'une naïveté consternante. Et, malgré ,les évenements etranges de ces dernières heures, les mots de la vieille femme avait parole d'evangile.
Bernard suivit la femme jusque hors de la ville. L'homme frêle reposa son verre sur le comptoir et ajouta au barman. " Bon, allez c'est pas tout ça, y da pas mal de boulot aujourd'hui." Le barman esquissa un sourire malsain et son client quitta l'hotel d'un pas entreprenant.

Bernard suivait la vieille mousserone depuis bientôt 2 heures. Elle etait vieille mais marchait vite comme sa fille aurait pu le faire. Il se dit que les gens de la campagne sont toujours de bons marcheurs quel que soit l'âge.
Ses pensées s'arrêtèrent nettes lorsqu'il s'aperçut qu'elle etait arrêtée et face à lui. Bernard observa les environs et ajouta : "Nom de ... Mais où sommes nous". La femme intervena : "Mais bientôt avec tes amis jeune brun." Il aperçut le sourire plein de vice de son guide et un mouvement de ses yeux qui semblaient maintenant regarder derrière lui. Lorsqu'il se retourna, il ne vit qu'un gourdin s'abattre sur lui.

"....... Debout !........Mais tu vas te reveiller oui ?"
Bernard sursauta. Riven le secouait violament. Ils etaient dans une cellule, plutôt grande mais glauque comme des gêoles brunes. Fred etait là aussi, completement assombri par une terreur qu'il allait bientôt découvrir."


A suivre

Herrmith