Le mage, ou mago, est l’élément polyvalent nécessaire à tout groupe.
Ils peuvent soutenir une attaque, lancer des bénédictions, soigner… Leur problème: c’est la limite de sorts. Que devient le mage quand il ne peut plus lancer de sortilèges ?
Nombreux furent les magiciens, sorciers, prêtres et autres qui moururent sans pouvoir contre-attaquer. Cependant certains de ces défunts sont devenus très célèbres et enseignent qu’un mage peut beaucoup même sans ses sorts habituels.
C’est l’exemple de Pacetien, qui a promené un géant des collines pendant vingt-quatre heures avant de le carboniser de la tête aux pieds.
Fortle n’était jamais de très bonne humeur, alors le dernier bandit a l’avoir attaqué est devenu cul-de-jatte. Ce fut d’ailleurs le seul prêtre avec un gourdin magique.
La sublime Issime n’a jamais appris la magie, et n’eut jamais à le faire. Les mâles qui la suivaient en bavant sur ses traces, les yeux rivés sur son postérieur se chargeaient de lancer tous les sorts dont elle avait besoin et envie.
De même, Le Fayot (son véritable nom a été perdu) était le prêtre préféré des Dieux. Ils le protégeaient de tous et lui accordaient tous ses désirs, jusqu’au jour où les Dieux se querellèrent. On ne retrouva que son chapeau.
Pour Padoé la vie n’a jamais été facile. Malgré des connaissances approfondies, de vains efforts et de la volonté, Padoé n’est jamais arrivé à faire brûler quoique ce soit, pas même une allumette. A l’école on l’en surnommait Le Givré. Un jour de colère, il envoya des dizaines (des centaines disent certains) de boules de feu, qu’il n’avait réussi à enflammer, et lapida son adversaire, le tuant d’une manière vraiment horrible. Dès lors, on lui retira son méprisable surnom pour celui de La Grêle, moins provocant. Il arrivait quelques fois des malheureux qui se trompaient en le nommant, mais leur nombre diminua fort rapidement.